FORUM TEST ; hystee.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


(...)
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 don't be jealous, it's mean nothing.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:25



4ème SUJET ENTRE ELIZABETH & TREVOR.
wrs 2.0 ; chambres universitaires, allée n°2
©️ hysteriatic & baby gone.


Dernière édition par Elizabeth Jenssen le Dim 13 Déc - 18:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:25

    don't be jealous, it's mean nothing. 6sxd9j
    don't be jealous, it's mean nothing.
    LIZZIE & TREVOR . westown university, allée 2; chambre n°240


Depuis le bal de Noël et depuis qu'elle sortait donc officiellement avec le jeune Trevor MacLadbroke, Lizzie et lui se voyait très souvent. La plupart du temps ils discutaient, allaient au cinéma ou regardaient un film dans l'une de leur chambre. Parfois Lizzie le trainait dans un centre commercial - même si c'était une activité qu'elle préférait réserver à ses amies - ou ils passaient des soirées en tête à tête, souvent en toute simplicité car malgré la petite fortune qui se trouvait sur le compte en banque de la jolie blonde, il n'en était pas pareil pour son petit ami actuel et elle savait qu'il aurait été gêné qu'elle se propose de payer le restaurant ou ce genre de choses. Mais à vrai dire, ça ne lui déplaisait pas et elle appréciait justement le fait de sortir avec quelqu'un qui n'avait rien de 'prise de tête'. Il n'avait rien à voir avec le genre de garçon qu'elle avait fréquenté jusqu'à là et avec lui, beaucoup de choses était différentes. Surtout qu'elle n'avait pas tellement à s'inquiéter question fidélité et autre, Trevor n'était pas du genre tombeur ou dragueur. Néanmoins, en regardant le doux visage du jeune homme assis à ses côtés dans sa chambre, elle se remémora la conversation qu'elle avait surprise à son sujet entre deux jeunes filles qu'elle avait tout de suite qualifié de commères et de pouffiasses.

    FLASHBACK.
    Alors que Lizzie était occupé à récupérer dans son casier ses notes pour les prochains cours qu'elle avait dans la journée, elle entendit son nom prononcé distinctement par une voix aiguë et peu discrète qui l'horripilais déjà avant même d'avoir entendu la suite de la conversation. Elle se retourna légèrement afin d'identifier qui était entrain de parler dans son dos - dans tout les sens du terme - avant de reconnaitre une pimbêche qui avait un cours commun avec elle et une autre grande brune qu'elle n'avait jamais vu, mais qui avait un petit air supérieur très déplaisant - et inutile car elle ne pouvait surement pas être supérieur à quelqu'un faisant partie de la Hight. Ayant trouvé ses notes, elle eut l'intention de partir lorsqu'elle crut entendre le nom de Trevor passer les lèvres de la brune - qu'elle reconnaissait à cause de la voix plus grave que la fille avait - et se figea instantanément. Ainsi, ces deux pouffiasses discutaient à propos du nouveau couple qui faisait controverse ? Lizzie eut un petit sourire avant de se commencer à faire semblant de chercher encore dans son casier, poussait par un désir irrésistible de capter la conversation de ces deux filles. Elle tendit l'oreille et réussit avec difficulté à entendre ce que se disaient les jeunes filles, malgré le manque évident de discrétion dont elles faisaient preuve.

    « Regarde, c'est Elizabeth Jenssen là-bas...
    - Ah oui, la fille populaire qui sort avec le mec qui s'appelle Trevor ?
    - Ouais c'est elle, je me demande pourquoi elle sort avec lui, c'est un vrai geek, il ne fait pas du tout partie de son monde.
    - Si tu veux mon avis, soit il en veut à son argent, soit c'est vraiment un bon coup!
    - Tu rigoles mais il s'est aussi tapé Indiana Lanchester alors qu'elle avait un copain donc t'as peut-être pas tord...
    - Et puis, il a aussi été le cavalier de Hepkins l'année dernière, ce n'est pas rien... Apparemment il était totalement amoureux de la 'It-Girl' le pauvre.
    - OMG, tellement pathétique celui-là. Elle ferait mieux de le laisser tomber et de retourner avec Elias ou quelqu'un de son monde avant que ce loser ne la trompe avec je ne sais quelle fille blonde et populaire! »

    Les deux jeunes filles se mirent à pouffer avec gaieté, heureuse d'avoir fait leur langue de pute sur ce couple inattendu et reprirent leur conversation, parlant des filles que Trevor pourrait mettre dans son lit ou disant que ce genre de garçons geek allait peut-être devenir branché finalement. Quelque peu énervé parce ce qu'elle venait d'entendre, Lizzie referma un peu brutalement la porte de son casier et s'éloigna en adressant un regard hautain aux deux jeunes pimbêches.
    FIN DU FLASHBACK.




Elle avait tenté d'oublier cette conversation, même si ça l'avait énervé que des personnes disent ce genre de choses et avait, par la même occasion, raviver sa jalousie à propos des anciennes 'conquêtes' du jeune homme. Elle avait hésité à lui en parler mais elle savait qu'elle n'était pas doué pour garder son calme dans ce cas là et n'avait pas voulu engendrer une dispute inutile. Même si elle réfléchissait sérieusement à aborder la question un jour ou l'autre. Bien qu'au final, si quelqu'un avait à s'inquiéter, c'était plutôt Trevor car, comme l'avait dit l'une des pouffiasses, Lizzie aussi avait déjà fréquenté pas mal de garçons et n'avait pas choisis parmi les pires, évidemment. Elias, Preston, Gary... Pas le genre de garçons qui étaient sentiment ou autre, avec eux c'était différent, mais agréable, bien sur. Néanmoins, elle n'avait pas envie d'aborder le sujet des 'ex' avec son petit ami actuel si la question devait lui être retournée. Et puis, elle se faisait surement des idées. Tout se passait bien entre elle et Trevor, il n'y avait donc aucune raison de s'inquiéter ou d'être jalouse. Bien sur, il y avait toutes ces petites choses qu'elle entendait par-ci par-là, mais il était peut-être inutile d'en faire une montagne. Sauf quand on possède le caractère jaloux et possessif de la jolie blonde...

Perdue dans ses pensées, elle avait oublié que Trevor était entrain de lui parler et s'était complètement déconnecté de la réalité. Elle s'excusa avec un petit sourire penaud lorsqu'elle entendit son nom répété à la suite. Trevor la regardait avec curiosité, se demandant surement ce qui pouvait bien avoir distrait la jeune fille. Aujourd'hui était un des nombreux jours où ils se voyaient après les cours, cette fois dans la chambre et l'intimité de miss Jenssen, qui s'était donc activé au rangement ce matin avant de partir en cours pour offrir un endroit propre et accueillant au jeune homme. Surtout, elle avait pensé à libérer la table de tout ce qui trainait dessus et avait fait son lit. Étant donné que cette fois-là, Trevor était venu avant tout pour aider Lizzie à bosser ses maths - comme elle avait pris une option maths pour une raison mystérieuse - il fallait donc avoir un endroit convenable pour travailler un minimum. Il était là depuis environ trois quart d'heure, mais ils ne devaient avoir réviser qu'une trentaine de minutes, Lizzie se laissant déconcentrer trop facilement... A présent, ils avaient décider d'un commun accord de s'accorder une petite pause - enfin, c'était surtout Lizzie qui avait proposé l'idée - et étaient confortablement installés sur le lit de la demoiselle, télé allumé et cannettes de Coca ainsi que friandises à disposition.
Revenir en haut Aller en bas
Trevor McLadbroke

Trevor McLadbroke


messages : 25
crédits : © corpse heart.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:31


    Installés tous les deux, l’un à côté de l’autre, laissant leurs doigts se frôler entre quelques équations délicates, le tableau pouvait dérouter. Oui, il s’agissait bien de l’appartement d’Elizabeth Jenssen qui accueillait pour la énième fois Trevor McLadbroke au titre de petit ami. Leur relation en surprenait sans doute plus d’un mais Trevor restait toujours le plus surpris : jamais il n’aurait cru possible que la fameuse Elizabeth craquerait un jour pour lui. Ainsi, il ne prenait jamais pour dû cette relation qu’il savait insolite et providentielle et sans doute cela devait se sentir dans sa façon d’être totalement dévoué à elle lorsqu’ils étaient ensemble.
    Néanmoins Trevor McLadbroke, n’étant pas quelqu’un ayant particulière confiance en soi, ressentait tout de même la certitude ces dernières semaines qu’il était absolument bien aux côtés d’Elizabeth Jenssen. Pour la première fois depuis des lustres, il se sentait à l’aise, épanoui et tout à fait serein ; du moins la majorité du temps. En effet, le jeune homme restait foncièrement quelqu’un de préoccupé par divers facteurs malgré le fait important que sa vie en ce moment lui offrait bien plus que ce qu’il aurait pu espérer. Ce qu’il s’efforçait à faire était de profiter de chaque instant passé auprès de la jeune femme dont il était amoureux depuis des mois à présent et de tenter de gérer le reste. Ainsi, attablé face à de multiples feuilles volantes, livres et cahiers d’algèbre, Trevor se serait presque cru au paradis : il était seul avec sa petite amie et profitait d’exercices de mathématiques qu’il espérait pouvoir lui faire comprendre un jour entre quelques flirts. En effet, le jeune homme avait d’une certaine façon relevé le défi d’être son « coach scientifique » en ce domaine où la demoiselle avait quelques difficultés. Avec application mais également beaucoup d’humour, il occupait ce rôle avec des résultats faibles mais certains : la jeune femme réussissait à obtenir la moyenne dans cette option.
    Cela faisait à présent quarante-cinq minutes qu’ils étaient sur un problème d’algèbre particulièrement coriace et, lorsqu’il eut fini sa part du problème, Trevor releva son visage vers sa petite amie, un fin sourire sur les lèvres. Il était satisfait de son travail et espérait pouvoir à présent aider Lizzie à avancer mais il dû avouer qu’il se sentit légèrement déçu en la voyant fixer un point, le stylo en l’air. De toute évidence, son esprit s’était une fois de plus déconnecté de la réalité de l’univers des mathématiques. Cependant, Trevor ne réussit même pas à ressentir ne serait-ce qu’une pointe d’agacement : à vrai dire, cela l’amusait de voir la différence qu’il pouvait y avoir entre eux – lorsqu’elle ne le faisait pas totalement paniqué. Elle, la littéraire ; lui, le scientifique. S’il n’y avait eu que cette différence entre eux, Trevor aurait pu franchement jubiler mais malheureusement, elle n’était qu’une part de l’immense fossé qui les séparait. Se convaincant qu’il ne devait en aucun cas penser à cette idée que le Westown Real Show et les autres étudiants de la fac ne manquaient pas de lui souligner à chaque occasion, Trevor sentit préférable de ramener la jeune femme à son exercice. Malheureusement, il remarqua que sa distraction était plus forte qu’il ne l’avait pensé puisqu’il dut se prendre à plusieurs fois pour attirer son attention. Lorsque Lizzie finit par sursauter et poser un regard sur lui, ce fut alors dans un éclat de rire et une décision commune qu’ils estimèrent préférable de s’octroyer une pause avant de reprendre le reste du devoir.
    Moins de cinq minutes plus tard, le couple était installé sur le large lit de la jeune femme aux draps soyeux. Autour d’eux, des canettes et des paquets de friandises en tout genre était disposés tandis que la télévision allumée occupait le rôle d’arrière fond sonore. Cette scène vous rappelle quelque chose ? En tout cas, le décor ne pouvait être plus différent que celui qui avait accueillit cette fameuse scène : oui, le soir où Trevor avait invité Lizzie chez lui et qu’ils avaient fini par passer la nuit ensemble. Si l’appartement de Trevor était modeste et plutôt fouillis, celui de la demoiselle était lumineux, étincelant et uniquement composé de meubles modernes et luxueux. Rien à voir avec l’état dans lequel était celui de Trevor, surtout ces derniers temps qu’il était totalement plongé dans ses études. Il appréciait donc à chaque fois revenir ici, cet endroit qui constituait une parenthèse agréable à son quotidien et bien plus encore, parce que cela était une garantie de se retrouver également auprès d’Elizabeth. Bien qu’ils réussissaient à se voir en dehors des cours et de leurs chambres pour profiter d’un film ou d’une sortie en ville, ils préféraient toujours se retrouver rien que tous les deux pour pouvoir pleinement profiter l’un de l’autre, sans se sentir constamment jugés et évalués par les autres – surtout Trevor. Assit de biais sur le matelas moelleux et accueillant du lit d’Elizabeth, Trevor s’intéressait beaucoup plus à la jeune femme qu’au programme que présentait l’écran télévisé et s’amusait d’ailleurs à la déranger avec insistance en passant un bras devant elle, prétendant attraper une friandise se trouvant de son côté du lit. Il remarquait bien que cela l’amusait malgré ses protestations et ses soi-disant envies de regarder la rediffusion du show d’Oprah. Il finit par carrément se retrouver sur elle et les deux amants se retrouvèrent allonger entre les coussins immenses disposés sur le lit. Les deux mains plaquées autour du visage d’Elizabeth pour éviter de peser sur la jeune femme, Trevor, au dessus d’elle, la contemplait d’un air amusé et pleins d’intérêts.

    « Va falloir un jour que vous m’expliquiez pourquoi cette femme vous captive autant. Tout ce qu’elle débite, je suis sûr de pouvoir le clamer aussi bien qu’elle. »

    A quel « vous » faisait-il donc référence ? Malgré lui, il avait rapporté Oprah Winfrey à une phrase que lui avait envoyée par e-mail Indiana Lanchester quelques jours plus tôt où elle complimentait un des sujets de son émission. Trevor avait alors eu une preuve de plus que cette présentatrice passionnait plus d’une femme. Malheureusement pour lui, il ne pouvait se douter que cette référence allait allumer une étincelle particulière chez Lizzie, une étincelle qu’il aurait préféré ne jamais s’allumer. Mais c’était plus fort que lui, Trevor était une véritable cause perdue.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:33


Bien que les cours avaient commencés depuis plusieurs mois déjà, la jeune fille se demandait toujours pourquoi elle avait eu l'idée de se rajouter une option mathématique à son programme déjà bien rempli. Elle n'avait jamais été une grande fan de cette matière, contrairement à son petit ami ici présent, son truc à elle, c'était les livres d'auteurs, l'écriture, le cinéma, ce genre de choses plus littéraires donc. Bien entendu, elle n'avait pas vraiment idée de ce qu'elle ferrait une fois son cursus universitaire terminé, mais elle savait d'ores et déjà qu'elle ne serait pas médecin ou ingénieur. Les matières scientifiques n'étaient pas non plus sa 'bête noir', elle avait toujours réussi à garder des notes au-dessus de la moyenne étant au lycée, mais ce n'est pas pour autant qu'elle était passionné par ce qu'elle étudiait pendant ces cours-là, ou même comprenait totalement. Mais plusieurs personnes lui avaient souvent répétés que prendre une option maths même en suivant un cursus littéraire pouvait s'avérer un jour utile. Et même si la jeune fille ne rêvait pas de devenir comptable dans les années qui viennent, elle décida de suivre ces conseils et rajouta cette option à ses autres cours. On pourrait croire que s'être trouvé un professeur personnel aurait pu la motiver plus et lui donnait envie de s'investir dans cette matière, mais il est bien connut que c'est très difficile de se concentrer sur quelque chose lorsqu'un beau jeune homme nous parle... Évidemment, Lizzie ne laissait rien paraître et s'amusait de la grande patience de son petit ami. Souvent distraite par lui ou d'autres choses plus futiles, elle avait bien du mal à réfléchir correctement à l'algèbre ou autres notions aussi peu intéressantes à ses yeux. Elle faisait tout de même un effort pour lui faire plaisir et pour lui éviter de perdre son temps à essayer de lui faire comprendre les choses qui le passionnaient. Lorsque Trevor dut s'y reprendre à plusieurs fois pour la sortir de sa rêverie en plein problème d'algèbre, la jeune fille rougit quelque peu et ne put s'empêcher de rire à la suite du jeune homme. Heureusement pour elle, il fut d'accord sur le fait de faire leur première pause, chose qui ne manquait jamais d'enchanter Lizzie. Elle préférait incontestablement ces petits moments d'intimité, installés sur le lit devant la télé, à tous les exercices mathématiques du monde.

La jolie blonde contempla la vue qui s'offrait à elle une fois allongé sur son lit et ne put s'empêcher de se sentir gênée. Elle voyait bien le bel écran plat qui lui servait de télévision, l'ordinateur portable dernier cri, les meubles tous neufs et surement couteux ou encore la penderie rempli de vêtements aux prix exorbitants. Forcément, elle était issue de la classe aisée, n'avait jamais eu à se soucier de problèmes d'argents et faisait aujourd'hui partie de la 'jeunesse dorée'. Elle n'avait jamais trouvé ça gênant auparavant, mais depuis qu'elle sortait avec Trevor, elle avait sous les yeux l'important fossé qui les différenciait et ne pouvait s'empêcher de se sentir anormalement dérangée de tout ça. Ce n'était pas le fait que le jeune homme n'ai pas les mêmes ressources financières qu'elle qui lui posait problème, elle savait très bien que tout le monde n'avait pas la facilité d'être née avec une cuillère d'argent dans la bouche, et elle le comprenait parfaitement. Elle aurait été bien vaniteuse d'en tenir compte à Trevor. Ce qui la rendait mal à l'aise, c'était d'exposer sa richesse extérieure sous les yeux de son petit ami car elle savait bien que lui même était gêné par ce fossé qui les séparait. Et son but était tout de même de le mettre à l'aise en sa compagnie. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait la délicatesse de préférer les repas faits maison aux dîners préparés par un grand chef dans un restaurant luxueux ou d'éviter de l'emmener dans des boutiques de luxe lorsqu'elle réussissait à le trainer jusqu'au centre commercial. Mais ces différences entre lui et elle ne faisait que renforcer leur relation et la jeune fille était heureuse, malgré les ragots et fausses rumeurs.

Comme par hasard, ils tombèrent sur la rediffusion de The Oprah Winfrey Show du jour précédent. Lizzie qui n'avait pas eu le temps ou l'idée de regarder hier laissa cette chaîne là et commença à suivre le talkshow en cours, sachant bien que les maths risquaient surement d'attendre la fin de l'émission. Même si elle ne suivait pas chaque jour et qu'elle n'était pas une fan, la jolie blonde aimait bien regarder cette émission et suivre les discussions entre Oprah et ses invités. Trevor qui n'avait pas l'air très emballé par le choix du programme préféra s'amuser à embêter gentiment la jeune fille qui ne pouvait s'empêcher de rire alors qu'elle aurait voulu garder son sérieux et faire comme si elle était énervée par ce dérangement. Elle grignota un peu quelques bonbons se trouvant à sa portée, empêchant par la même occasion Trevor d'accéder au paquet de friandises en lui écartant la main Cette situation ne vous rappelle pas vaguement quelque chose ? Et pourtant, à peu de détails près, on se croirait presque revenue en arrière. Sauf que aujourd'hui, il y avait une plus grande complicité entre eux deux et que le moment n'allais pas déraper en quelque chose d'incontrôlable. Sauf peut-être du côté négatif... La jolie blonde continuait de sourire lorsque son petit ami finit par complètement atterrir sur elle, bien que son poids était amorti par ses mains placés autour du visage de la jeune fille. Cette nouvelle position lui donna envie d'attirer le jeune homme contre elle mais elle pensa, non sans discernement, que cela amènerai la leçon de maths aux oubliettes et retrouva un peu de son sérieux. Elle n'arrivait plus à voir correctement la télé mais continuait d'entendre le son, même si Trevor se faisait un plaisir de l'embêter et de lui parler pour couvrir la voix d'Oprah. Mais parfois, le jeune homme ferrait mieux de se taire et de laisser sa petite amie regarder tranquillement son émission de télé...
    « Va falloir un jour que tu m'expliques pourquoi tu me vouvoies ou alors, qui se cache derrière ce vous, je suis certaine de trouver ça plus intéressant que ce que raconte Oprah... »

Elle lui adressa un petit sourire mutin, le genre de sourire qui vous incite à dire quelque chose qu'il ferrait mieux de ne pas franchir le seuil de vos lèvres. Avec un air pas contrarié, la jeune fille cachait son soudain scepticisme, attendant la réponse de Trevor, sachant déjà qu'il était du genre à dire la vérité et s'enfoncer plutôt que se tirer de ce presque mauvais pas avec un habile mensonge. Malheureusement pour lui, toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à entendre.
Revenir en haut Aller en bas
Trevor McLadbroke

Trevor McLadbroke


messages : 25
crédits : © corpse heart.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:34

    Malgré le bruit en arrière fond des applaudissements, des éclats de rire ou des sanglots qui se faisaient entendre à travers les enceintes dernier cri du téléviseur à écran plat, des devoirs qui attendaient sagement sur la table principale de la chambre d’étudiant et de l’heure qui tournait à une allure folle, Trevor commençait doucement à oublier les premières raisons de sa présence ici et essayait de développer ce moment d’intimité, bien qu’il remarquait que Lizzie préférait freiner l’inévitable. La jeune femme le mettait toujours dans un tel état que là, allongés sur le lit, il tentait avec plus ou moins de succès de déconcentrer, de faire craquer la demoiselle. Caressant ses bras, jouant avec ses mèches de cheveux et frôlant de ses lèvres le creux de sa nuque, il respirait avec délectation son parfum, écoutant vaguement la célèbre présentatrice honorer le dernier bouquin à gros succès : « Comment être une femme indépendante en dix leçons ». Bien qu’ils soient ensemble depuis plusieurs semaines à présent, il n’arrivait toujours pas à réaliser ce qui lui arrivait et souvent, ses rares amis ne pouvaient s’empêcher de lui rappeler la chance qu’il avait. Aussi, lorsqu’il entendit Elizabeth lui répondre, il se redressa très légèrement pour la regarder.
    Trevor hocha alors la tête, fronçant légèrement les sourcils. En effet, il prit du temps à comprendre ce que voulait dire sa petite amie : il avait parlé d’une traite et ne s’était pas attendu à ce qu’elle s’arrête sur son emploi du « vous » qu’il avait utilisé sans trop faire attention. Heureusement, il lui fallut très peu de temps pour se rendre compte du quiproquo et afficha un visage lumineux. Sous le regard mutin et tendre de Lizzie, annonçant selon lui que les meilleurs présages, il ne pouvait deviner le danger qui se terrait et d’ailleurs, ce n’était même pas une éventualité à ses yeux. Ils étaient si bien en couple à cet instant, allongés sur le lit immense d’Elizabeth, marquant une pause dans une séance de révisions qui s’annonçait irrégulière qu’il lui était tout naturel à ses yeux de lui répondre avec franchise. Certes, son « vous » ne concernait pas qu’elle uniquement : il englobait également Indiana Lanchester avec qui il partageait une relation par correspondance électronique et qui n’avait eu de cesse de lui vanter, dans ses e-mails, les bons conseils qu’accordait sans cesse Ms Winfrey. Souriant, il approcha son visage de celui de Lizzie et tendit qu’il analysait avec tendresse ses longs cils et qu’il s’attarda à déposer quelques baisers au coin de ses lèvres jusqu’à atteindre le lobe de son oreille, il lui chuchota doucement.

    « C’est rien. Simplement le fait qu’Indy aussi m’a déjà parlé d’elle et j’ai trouvé ce point commun entre vous intéressant. Oprah semble vraiment vous captiver de la même façon, c’est amusant à remarquer pour un jeune homme. »

    Il ne se doutait pas un instant qu’il avivait, bien à ses dépends, une jalousie nouvelle chez la jeune femme. Trevor était quelqu’un d’assez direct ou plutôt, d’inconscient. Inconscient et maladroit dans sa façon de gérer une relation amoureuse. En effet, personne ne l’avait jamais averti qu’il valait mieux éviter de parler de son amie, avec qui il eut une aventure d’un soir, à sa petite amie, même si entre eux il n’y avait à présent rien de plus qu’une sincère amitié. Et surtout, d’éviter absolument de les comparer. Non, le jeune homme pensait qu’il s’agissait d’une chose normale et évidente, tout comme il aurait put parler de Dexter Brown, un de ses compagnons de labo en cours de chimie avec qui il s’entendait excellemment bien. Le jeune homme continuait alors d’embrasser sa petite amie comme si de rien n’était, défait de toute crainte et absolument serein. A quand un talk-show dédié aux hommes et expliquant avec précision et pertinence les « à faire » et « ne pas faire » en présence d’une femme que l’on aime ? Certainement que Trevor deviendrait le premier amateur de cette émission, serait même prêt à rejoindre le plateau télévisé pour avoir sa place dans le public. Des conseils, du tact, de la discrétion, c’était exactement ce qu’il lui manquait. Il préférait largement la facilité, laisser les choses s’écouler d’elles-mêmes, profiter de l’instant présent sans se prendre la tête. Indubitablement, les années 60 l’auraient sans doute beaucoup plu et qu’il aurait rejoins le mouvement du « Bed In» de John Lennon sans aucun problème. Trevor n’était pas quelqu’un sachant affronter les difficultés, loin de là, même s’il tenait absolument à relever seul ses défis. Un paradoxe noble mais qui ne manquait pas de le mettre dans des situations impossibles et délicates, en l’occurrence, bien qu’il fût paisiblement occupé à couvrir sa petite amie de baisers de plus en plus engageants, il était à deux doigts de devoir gérer une crise pour laquelle il n’avait aucun guide, aucun indice, aucun conseil de prêts. Ca risquait d’être beau à voir.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:37


Lizzie cachait tant bien que mal ce qu'elle ressentait à ce moment même, elle attendait avec impatience la prochaine réponse de son petit ami. Cette situation la dérangeait beaucoup, elle n'aurait pas du avoir des soupçons ou penser que Trevor oubliait de lui parler de certaines choses. Elle ne savait même pas pourquoi elle était soudainement jalouse alors qu'il n'y avait peut-être aucune raison. Ce « vous » employé par son petit ami était, sans doute, une généralisation pour désigner n'importe quelle femme des Etats-Unis qui regardait le show d'Oprah. Oui, c'était surement ça, il n'y avait aucune raison apparente de commencer à chercher le moindre petit problème. Et pourtant, la jeune fille n'arrivait pas à s'enlever ce sentiment de la tête, comme si elle savait déjà que la réponse que lui donnerait Trevor ne serait pas aussi simple que ça et qu'elle risquait de l'agacer facilement. Elle commença même à se détendre tranquillement lorsque le jeune homme se mit à se rapprocher d'elle en lui faisant de doux baisers sur le visage. Finalement, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, ce comportement le montrait bien, il ne pouvait présager que de bonnes choses, qu'une réponse agréable à entendre. Qui serait assez bête ou inconscient pour câliner sa petite amie et lui annoncer en même temps quelque chose qui ne va surement pas lui plaire ? Trevor apparemment.

La jolie blonde n'eut d'abord aucune réaction. Elle se demanda qu'est-ce que ça voulait dire, il lui avait dit ça avec un tel naturel, c'était troublant d'envisager que ça pouvait cacher autre chose. Mais c'était une fille comme tant d'autres, et de nature très jalouse qui plus est. Aussi donc, elle n'eut aucune mal à imaginer Trevor entrain de parler des heures et des heures avec cette Indiana Lanchester et plus si affinités... Ils n'étaient soi disant que de bons amis ? Ce n'était pas une bonne raison pour la comparer avec Lizzie. Et ce surnom qu'il avait employé, « Indy », cela voulait-il dire encore autre chose ? La jeune fille avait les idées qui se mélangeaient mais, une chose est sure, elle n'appréciait pas du tout la réponse qu'il venait de lui donner. Un point commun entre elle et Indiana Lanchester ? Amusant ? Décidément, Trevor était vraiment inconscient ou alors, c'était un sacré manipulateur. Elle l'aurait bien fait tomber du lit si elle n'avait pas eu peur qu'il tombe mal et se blesse. Aussi, elle se contenta de le faire basculer de l'autre côté et se retrouva désormais en position dominante, c'est à dire sur lui. De cette façon, elle avait pu le repousser face à ses baisers et avait mis une certaine distance entre eux, tout en restant maitresse de la situation.
    « Tu oublies le fait qu'on soit toutes les deux blondes, je crois bien que c'est comme ça que tu aimes les filles pourtant. »

A présent, la jeune fille ne faisait plus semblant de sourire, elle était même tendu et sceptique. Elle gardait les mains sur son torse, même si elle n'avait aucunement l'intention de se mettre à lui faire de gentilles caresses ou autre chose de ce genre. Il y avait un détail qui clochait à ses yeux, Indiana Lanchester n'était pas censé n'être plus à Westown ? Dans ce cas là, cela voulait-il dire que Trevor et elle se voyaient en cachette ? Ou peut-être qu'il tenait cette information d'il y a quelques mois, lorsqu'il avait passé une nuit avec elle par-exemple. Dans tout les cas, Lizzie n'était pas d'humeur à savoir les détails de sa relation avec Indiana Lanchester, mais elle ne voulait pas non plus être ignorante de ce qu'il se passait dans son dos et qui ne lui plairait surement pas.
    « Et d'ailleurs, je croyais que ton amie n'était plus à Westown... Tu la vois toujours ? »

Elle avait fait exprès d'appuyer particulièrement sur le mot 'amie', le disant d'un ton presque hautain et sarcastique. Évidement, sa question était loin d'être innocente, bien que le ton employé était encore doux pour les circonstances. Elle voulait juste savoir si il la voyait encore, et si ce n'était pas le cas, par quels moyens communiquait-il encore avec elle ? Elle était certaine que la réponse était très intéressante, et avait d'ailleurs bien envie de connaître le degré de fréquentation entre Trevor et son ex 'fille d'un soir'. Tout ça ne lui plaisait pas, ils étaient passé d'un simple rendez-vous pour réviser à une discussion qui promettait une belle crise de jalousie, surtout si Trevor continuait à s'enfoncer de la sorte. Mais Lizzie n'avait pas pour autant envie d'arrêter là, si il y avait des choses qu'elle devait savoir, elle préférait les apprendre maintenant, pendant que le moment était plus ou moins opportun. Néanmoins, il était sur que son petit ami était loin d'être prêt à subir tout ça et qu'il risquait de ne pas comprendre ce revirement de situation et ce qu'il lui arrivait par la même occasion...
Revenir en haut Aller en bas
Trevor McLadbroke

Trevor McLadbroke


messages : 25
crédits : © corpse heart.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:39

    La séance de révisions, de toute évidence, ne s’annonçait pas comme prévue et si la première « déroute » semblait parfaitement convenir à Trevor, le nouveau tournant qu’elle prit lui déplu bien plus. En effet, le jeune homme ne s’était pas du tout attendu à être si soudainement et radicalement repoussé. Avant même d’avoir le temps de comprendre totalement ce qu’il lui arrivait, il se retrouva plaqué, le dos contre le matelas tandis que Lizzie était installée au-dessus de lui. Ce brusque bouleversement des « rôles » le fit froncer des sourcils car il comprit rapidement que loin de présager quelque chose d’excitant, il annonçait plutôt un bien mauvais présage. D’ailleurs, cette idée se confirma lorsqu’il croisa le regard défiant de sa petite amie. L’émoi qu’il avait pu ressentir en flirtant explicitement avec Lizzie s’estompa en une fraction de seconde à la vue de ce regard, comprenant qu’il était inutile d’espérer profiter d’un moment de tendresse à présent, surtout lorsqu’il entendit les paroles ironiques qu’elle lui lança. Agitant légèrement la tête dans un geste nerveux, il reteint un soupire d’agacement, mal à l’aise à l’idée qu’Elizabeth mette en doute ses sentiments envers elle et qu'elle se mette dans le même panier que les autres demoiselles blondes qu’il connaissait. Mais c’était de sa faute après tout, Trevor n’aurait pas du commencer les comparaisons, bien qu’il l’avait fait en toute innocence, sans la moindre arrière pensée. Il s’était juste agit d’un point commun entre une de ses amie et de sa petite amie, rien de plus. Il ne mettait pas Indiana sur un pied d’estale que la jeune femme devait concurrencer, loin de là.
    Regardant Lizzie dans les yeux, il resta silencieux pendant de longues secondes, semblant laisser son regard parler à sa place. Un regard tout à fait franc et soutenant le sien avant de finalement flancher. La demoiselle était bel et bien placide, résolue à obtenir des réponses à des questions qui ne se posaient même pas selon lui. Il n’y avait qu’elle qui comptait pour lui, ce n’était que pour elle qu’il se remettait toujours en question, qu’il doutait de lui et qu’il voulait se surpasser et s’apercevoir qu’elle doutait de son honnêteté le perturba. Il pensait pourtant lui avoir apporté assez de preuves. Malheureusement, le fait qu’il ait un passé avec certaine personne semblait compromettre tous ses efforts et il dut alors se faire à l’idée qu’il devait à présent s’expliquer, même si cette idée ne l’enchantait pas. Il baissa les yeux sur les mains de Lizzie qu’il avait connu si douces mais qui à présent peser sur lui, le retenant captif. Il ne pouvait pas s’esquiver, bien que théoriquement il eût pu soulever la jeune femme et s’éloigner. Hésitant et gardant sa tête dans les coussins, il releva son regard vers Elizabeth, décidé à lui affirmer qu’il n’était pas un fétichiste des blondes. Quoique.

    « Arrêtes … Vous êtes blondes bon, okay. Hilary Clinton l’est aussi et c’est pas pour autant que j’ai envie qu’elle soit ma petite amie. Lizzie, même si tu avais était rousse j’aurais craqué pour toi. »

    C’était totalement vrai et il se permit même un fin sourire en imaginant la jeune femme avec des cheveux flamboyants comme ceux de Selkis Doebell. Bien entendu cette fois, il évita de nommer le comparant de crainte de recevoir une nouvelle salve de sarcasmes. Malheureusement, son sourire se perdit presque tout de suite lorsqu’il remarqua que cela n’avait pas tout à fait calmé la jeune femme. En effet, elle semblait toujours décidée à ce que Trevor dévoile tous les moindres détails de sa relation avec Indiana Lanchester bien qu’elle fut absolument platonique et distante. Trevor comprit que les choses n’étaient pas prêtes de s’arranger et qu’elles risquaient au contraire de s’envenimer s’il ne faisait pas extrêmement attention à ce qu’ils disaient, aussi bien lui qu’elle. En effet, la réaction de Lizzie commençait à animer chez lui des sentiments nouveaux à son encontre. S’il y avait bien une chose qu’il supportait mal, c’était les suspicions et le manque de confiance. Il avait toujours était quelqu’un de libre ; une liberté sans doute acquise par des années de solitude sur le plan amoureux mais en tout cas, il n’avait jamais aimé sentir une quelconque pression sur ses épaules. Et en l’occurrence, Lizzie semblait résolue à le recadrer. Doucement, il attrapa les mains de la jeune femme et les repoussa contre sa poitrine à elle tandis qu’il se redressa et se dégagea de son emprise. A présent, ils se retrouvaient tous les deux assis sur le lit qui semblait soudainement immense et se regardaient avec défi, bien que le regard de Trevor présentait aussi une faiblesse certaine. Cela l’affligeait de partager un moment pareil avec la femme qu’il aimait car il craignait fort de faire une nouvelle bourde et de la décevoir. Néanmoins, comme il savait qu’il n’avait pas le choix, il prit la parole. Non pas pour lui offrir une explication comme elle l’attendait, mais pour lui prouver qu’ils n’avaient pas besoin de ce manège entre eux.

    « Tout cela est inutile. Tu sais que j’ai des amies, au féminin, mais depuis des années c’est le cas et je n’ai jamais eut une histoire comme la notre avec aucune d’entre elles. Ce n’est certainement pas parce que je suis en couple que cela va changer d’un coup. Fais-moi confiance comme j’ai confiance en toi … Je suis au courant pour ton baiser avec Beleen. C’était juste avant nos retrouvailles au bal et pourtant, je ne t’en ai pas tenu rigueur. Ai-je eu tord ? En voyant ta réaction pour quelque chose qui m’ait arrivé des mois avant notre rencontre, je me le demande. »

    En avait-il trop dit ? Sans doute, même si à ses yeux ce n’était pas encore assez. Il aurait voulu la couvrir de mots pour la convaincre mais il la sentait si crispée qu’il craignait de s’en prendre une. Il avait alors mit sur le feu un nouvel élément qu’il ne pensait pas aborder un jour avec elle. En effet, il s’agissait du fameux baiser avec sa meilleure amie qui avait eu le don de retourner le cerveau de Trevor pendant de longs jours, se demandant si Lizzie n’était pas en fait lesbienne et qu’il se fourvoyait. Heureusement, elle lui prouva par bien des démonstrations qu’elle était totalement hétérosexuelle et n’avait alors jamais parlé de ce baiser diffusé à la télévision, même si cette vision l’avait blessé sur le coup. Il avait pardonné à Lizzie sans même avoir eu besoin d’entendre ses excuses.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:41


Même si le jeune homme essayait de montrer ses bonnes intentions et l'authenticité de ses sentiments envers Elizabeth, il ne réussit pas à faire baisser sa garde à la jolie blonde, malgré le regard résolut qu'il plongeait dans les yeux bleus de sa petite amie. Lizzie n'avait que faire de son regard entendu, elle voulait entendre des mots sortir de la bouche de Trevor, de préférence sans que ce ne soit des belles paroles sonnant creuses. Elle n'avait jamais dénié le fait d'être jalouse et possessive, bien que son petit ami n'était surement pas au courant de ce trait de caractère et que, sans doute, elle n'avait aucune raison de faire ressortir ce côté là de sa personnalité. En même temps, il était clair que Trevor avait été plus que maladroit, et que toute personne censé évite de dire ce genre de choses à sa petite amie, sauf si il veut rapidement se retrouver célibataire. Malheureusement, il est encore plus difficile de s'expliquer lorsqu'on a en face de soi quelqu'un de jalouse mais aussi de bornée. Aussi inimaginable que celui puisse paraitre, Lizzie croyait réellement avoir de bonnes raisons d'être soupçonneuse du comportement de certaines personnes envers Trevor ou même de l'inverse. Et pourtant, il n'est pas ardu de penser que le jeune étudiant n'avait d'yeux que pour une seule femme. La jolie blonde continuait d'observer le jeune homme qu'elle gardait sous son contrôle, ses deux mains posées fermement mais avec douceur sur son torse, tandis qu'elle remarqua le petit sourire de Trevor qui faisait suite à ce qu'il venait de dire. Loin de trouver ce signe de joie contagieux ou même approprié, Lizzie restait stoïque, attendant la suite des événements. La comparaison - qui n'en était pas vraiment une - avec Hilary Clinton l'avait laissait de marbre et même l'idée d'avoir une chevelure rousse ne l'avait pas adoucit. Trevor était loin d'en avoir terminé avec les explications qui était pour l'instant peu convaincantes au goût de la jeune fille.
    « Arrêtes, tu te mentirais à toi même si tu me disais que tu n'as pas une préférence pour les filles blondes. Ce n'est pas comme si il s'agissait seulement d'Indiana et moi là, il y en a eu d'autres avant. Même si le fait d'aimer les blondes est ton droit, bien sur. Elle marqua une pause le temps que Trevor assimile ces paroles avant de continuer, sur le même ton dénué d'émotions. Évite juste de me comparer à une de tes anciennes conquêtes. »

L'heure n'était plus aux révisions, aux câlineries, ni à la plaisanterie. Forcément, il avait le droit de préférer les blondes aux brunes, il n'y avait aucun problème à avoir à ce sujet. Et pourtant, Lizzie ne voyait pas ça du même œil et ne manquait pas de le faire comprendre implicitement. Les mots sur lesquels elle faisait exprès de mettre une intonation différente, plus appuyé en était la preuve. Il n'y avait aucune douceur dans ces paroles, un soupçon d'ironie et de sarcasme, certes, mais aucune joie, aucun plaisir à dire ces mots qui sortaient de sa bouche. Trevor la repoussa alors délicatement, la forçant à s'asseoir de son côté, plus éloignée de lui à présent, ses yeux le regardant pourtant avec la même intensité. D'un geste nerveux, elle tripota le bracelet en nacre qu'elle avait autour du poignet - cadeau de son petit ami pour Noël et qu'elle portait quasiment tout les jours - ramenant son bras vers elle, cachant ainsi le tee-shirt gris foncé aux imprimés rock'n'roll qu'elle arborait aujourd'hui. Sa tenue était plutôt sobre, son haut était complété d'un jean slim pour suivre l'esprit rock de son tee-shirt ainsi que de ballerines noires, qui attendaient sagement au pied de son lit. Fixant Trevor d'un regard peu amène, elle arrêta cependant de manipuler son bracelet en attendant la suite des explications qu'elle attendait. Bien entendu, elle n'eut pas besoin de se contempler dans un miroir pour savoir que les paroles de son petit ami n'avait en aucun cas adoucis les traits de son visage d'habitude si avenant, même si elle avait failli rire de façon sarcastique au fait que Trevor puisse être jaloux de Beleen.

Sans lui proposer aucune réponse pour l'instant, elle quitta le confort de son lit pour aller chercher son paquet de Marlboro Light resté dans son sac. Elle ouvrit la fenêtre, consciente du regard du jeune homme fixé sur elle, puis alluma tranquillement sa cigarette, sans se presser. Elle avait au passage rapproché une chaise de la fenêtre afin de pouvoir s'asseoir dessus tout en restant près de la seule aération que lui proposait sa chambre. Elle n'avait pas fait exprès de prendre ses distances avec Trevor, elle désirait juste ne pas l'exposer volontairement à la fumée qui s'échappait de sa cigarette, consciente que la plupart des non-fumeurs n'en aimaient pas forcément l'odeur. Elle était juste en période de stress et ressentait le besoin d'une dose de nicotine. Au lieu de s'installer normalement, elle se servit du dossier pour poser ses fesses dessus, croisant ses jambes tandis que son pied gauche touchait légèrement l'endroit où elle aurait du être assise normalement. Avec son chignon d'où s'échappait de nombreuses mèches blondes qui retombaient sur ses épaules quasiment dénudés, dévoilant au passage une bretelle de son soutien-gorge, la jeune fille, dans cette position, avait une classe remarquable et ses yeux plutôt sombres faisaient contraste à son visage angélique. Elle tira une première fois sur sa cigarette, soutenant le regard un peu moins confiant du jeune homme tandis que la fumée recrachée par la bouche de la jeune femme s'éleva dans les airs, puis se décida enfin à donner suite à ses propos précédents.
    « Je crois que tu n'as pas tout compris... Tu compares un baiser purement amical qui a fait suite à un défi ridicule, à une nuit d'un soir surement loin d'être platonique avec une fille attirante ? Mais peut-être que tu as une excuse, oh oui, c'était surement ton fantasme de te faire une fille déjà prise. Question moralité, je ne pense pas être la pire ! »

Les paroles acerbes et douloureuses de la jeune femme détonnaient par rapport à sa beauté et sa physionomie enfantine. Elle ne voyait en aucun cas le rapport entre ces deux événements et ne comprenait pas pourquoi elle aurait du s'excuser auprès de lui pour ce baiser totalement innocent qui était le résultat d'un simple jeu. Elle soutient le regard de son petit ami, sachant qu'elle commençait dès lors un jeu dangereux. Elle savait très bien que Trevor pouvait facilement contre argumenter avec des épisodes peu moral et plus récent dans la vie de la jolie blonde. Elle s'y attendait, c'était évidant qu'il lui parlerai de certaines choses ayant été diffusés par le Real Show. Mais elle y était préparé, elle était paré à ne pas défaillir si il évoquait certains noms. Et surtout, elle était prête à garder cette assurance qui impressionnait surement son petit ami et qui l'aidait à parler de choses déplaisantes.
Revenir en haut Aller en bas
Trevor McLadbroke

Trevor McLadbroke


messages : 25
crédits : © corpse heart.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:42

    Trevor fronça les sourcils, comprenant qu’en effet, Lizzie avait raison. Il n’aurait jamais du la comparer à Indiana, c’était évident. Cependant, il n’arrivait pas non plus à totalement comprendre pourquoi elle s’enflammait autant, surtout que son ton avait été détaché, loin de tout jugement et que le sujet de la comparaison était risible. Non, Trevor ne comprenait plus Elizabeth, il semblait même la percevoir sous un tout nouveau jour. Il se mit alors à se demander si les véritables raisons de sa rancœur n’était pas dû à tout autre chose et rapidement, il devina que le fait qu’il ait noué une amitié avec Indiana ne lui avait jamais plu, depuis le début. Ce n’était pas tant qu’il la compare au jeune mannequin à propos d’émissions favoris qui agaçait Lizzie, mais bel et bien qu’il soit toujours en contact avec elle. Soupirant, il la regarda finalement s’éloigner d’elle, irrémédiablement. A présent, il se sentait affreusement mal à l’aise, très loin du sentiment de bien-être et de confiance dans lequel il avait été plongé quelques minutes plus tôt. Pour rajouter au tout, la jeune femme s’était rapproché de sa fenêtre, l’avait entrouverte pour pouvoir allumer une cigarette et en expirer la fumée directement à l’extérieur de la chambre. Cette vue arracha une légère grimace à Trevor : il n’avait jamais apprécié la voir fumer, pour diverses raisons, et le fait qu’elle se mit à le faire devant lui, si radicalement, lui fit comprendre qu’elle était décidément de bien mauvais poils.
    Perplexe et prenant sur lui-même, il resta muet, respectant le silence qu’avait imposé le déplacement de sa petite amie, ne bougeant que pour venir s’asseoir au rebord du lit imposant. De là, il avait déposé ses mains de chaque côté de son corps, à plat sur le matelas, comme indécis sur ce qu’il devait faire : devait-il la rejoindre ou lui laisser le temps de revenir d’elle-même ? Malgré qu’il ressentait à présent une difficulté à supporter ses réactions, il n’arrivait pourtant pas à détacher son regard d’elle, comme fasciné par le tableau qu’elle lui offrait. Elle était furieuse, cela était évident mais sa nervosité, le rouge qui lui était monté aux joues la rendait éblouissante. Dangereusement attirante. Evidemment, son regard s’attardait aux niveaux de ses épaules dénudées, si parfaites et tentatrices qu’il eut du mal à s’empêcher de venir l’atteindre. Et soudain, tandis qu’il était véritablement sur le point de faire un pas vers elle, de s’excuser somptueusement s’il le fallait, de nouvelles paroles vinrent claquer dans l’air comme des coups de revolver et figèrent le jeune homme dans son geste.
    A présent, il ne regardait plus la jeune femme avec admiration, mais il la dévisageait, interdit. Elle lui était comme méconnaissable et Trevor déglutit difficilement, essayant de digérer ce qu’elle venait de dire. De toute évidence, personne, pas même l’unique individu qui comptait réellement à ses yeux, ne comptait lui pardonner l’une de ses rares erreurs. Il avait passé des mois à admettre lui-même ce qu’il avait fait, se maudissant et demandant inlassablement pardon à Indiana. Elizabeth à présent, le réduisait définitivement à cet écart, comme s’il ne valait plus quoique ce soit d’autre. Il avait toujours été quelqu’un d’extrêmement droit et d’étique, il lui était alors très douloureux de porter le fardeaux de cette nuit et surtout maintenant, de s’apercevoir que la femme qu’il aimait doutait de sa droiture. Le visage du jeune homme devint alors à son tour très sombre et, tandis qu’il se leva lentement du lit, il ne quittait pas le regard de Lizzie qu’il trouvait douloureux à soutenir. Un instant, il songea même à s’en aller, à partir sans attendre d’avantage de commentaires et ne plus revenir avant un bon moment. Pourtant, il resta sur place. Incapable d’abandonner cette bataille qu’il devinait déjà crucial pour leur avenir. C’était sans doute idiot, mais il pensait qu’il valait mieux à présent que tout sorte. Leur relation avait été jusque là une véritable balade en rivière, ils devaient à présent affronter les cascades pour s’assurer que leur barque était assez solide.
    Le jeune homme fit alors plusieurs pas en avant, jusqu’à pouvoir sentir la fraîcheur de la brise qui s’engouffrait par la fenêtre ouverte. A sa gauche, les feuilles de leurs cours vibraient, menaçant à tout moment de s’envoler mais il s’en fichait éperdument. Son regard ne fixait que celui de Lizzie, qu’il sentait brûlant mais n’arrivait pas à s’en détacher, comme s’il lisait en celui-ci la véritable personnalité de sa petite amie. Lui qui pensait qu’il y avait un fossé entre eux, il venait de se rendre compte qu’il s’agissait en faite d’un canal. D’un ton alors étrangement posé, comme s’il lui se refusait à hausser le ton sur elle, ses mains crispées trahissaient cependant la nervosité qui le traversait à cet instant.

    « Oui, bien sûr. Tu ne devrais pas parler aussi vite Lizzie, pas si tu n’es pas totalement blanche non plus. J’ai fais une erreur, je m’en suis excusé mais tu m’en infliges encore la faute. Avant de commettre la bêtise de me juger, permet moi de te dire que je suis parfaitement au courant de ce qu’il s’est passé entre Chesworth et toi. C’est peut-être quelque chose de banal et d’inconséquent dans ton monde, mais dans le mien, cela ne se cautionne pas non plus. Je ne pense pas t’avoir jamais vu d’excuser auprès de moi, ni même me l’avouer, alors que nous avions déjà un semblant de relation à l’époque. Et pourtant, j’ai préféré éviter de te juger et de t’en vouloir réellement. »

    Il n’avait jamais eu l’intention de parler de son histoire avec Elias. Lorsqu’il l’avait apprit, il avait ignoré la chose, persuadé qu’il ne s’agissait que d’une rumeur distordue de plus, jusqu’à ce qu’il tombe finalement sur les images plus qu’explicites de cette idylle. Le jeune homme avait alors subit de véritables doutes, certain que la demoiselle avait tiré un trait sur lui. Néanmoins, elle lui avait prouvé une fois de plus qu’il avait eu tord et jusqu’à ce jour, il refusait de revenir sur cette histoire, craignant qu’elle ne vienne tout chambouler. Est-ce qu’il se voilait la face jusque là ? Pas tout à fait, il avait juste choisi de se soumettre aux règles d’Elizabeth mais à présent, il n’en voyait plus tellement l’intérêt.
Revenir en haut Aller en bas
Elizabeth Jenssen

Elizabeth Jenssen


messages : 27
crédits : © misery angel & psychozee.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:43


Avec une assurance recherchée, la jeune femme tira une nouvelle fois sur sa cigarette, faisant le plein de nicotine pour les prochaines secondes. Elle attendait, impassible, puis la réponse de Trevor vint enfin, perturbant le calme s'étant installé entre les deux jeunes gens. Ses cils ne cillèrent même pas, et devant tant de décontraction apparente, son petit ami était légèrement déconcerté, cela se voyait. Et pourtant, à l'intérieur, la jolie blonde était bien loin d'être sur d'elle et décida encore une fois de laisser un peu durer le suspense avant de répondre, faisant comme si elle assimilait les paroles de Trevor. Bien entendu, ses yeux continuaient de lancer des éclairs, et elle n'avait, encore une fois, pas apprécié la réplique de son petit ami. Elle approcha à nouveau la cigarette de ses douces lèvres puis tira dessus lentement, avant de recracher la fumée avec la même lenteur. Malgré ce qu'on pourrait penser, la jeune fille ne s'était pas mise à fumer afin de provoquer Trevor, non, elle avait fait ça car, comme en toute période de stress, elle ressentait un besoin en nicotine qu'elle ne pouvait combler que par un seul moyen. Elle toucha à nouveau son bracelet en nacre puis observa un instant son petit ami qui s'était à présent levé. Elle n'avait qu'une envie, c'était de tout oublier pour aller se blottir dans ses bras. Elle n'était pas quelqu'un de colérique en temps normal et n'aimait pas particulièrement les conversations délicates comme celle-ci, où on finissait souvent par dire des choses dépassant notre pensée. Mais elle ne pouvait pas arrêter la discussion à ce moment là, il avait dit des choses l'ayant singulièrement déçu et elle entendait riposter, afin qu'il continue à dire le fond de ses pensées.
    « Tu te sens vraiment obligé de parler d'Elias maintenant ? A vrai dire, que tu sois au courant ou pas, ce n'est pas comme si c'était une chose que je cachais où dont j'avais honte, je m'en fiche éperdument si tu veux tout savoir. Mais apparemment ce n'est pas le cas pour toi. Je comprends, tu t'attends à ce que ta petite amie fasse le moindre faux pas, tu t'es surement inscrit à la newsletter du Real Show à l'heure qu'il est, pour être certain que je n'ai pas fini dans le lit d'untel alors que tu avais le dos tourné. Mais je ne peux pas t'en vouloir, on ne fait évidement pas partie du même monde, comme tu l'as si bien fait remarquer. Moi je couche avec n'importe qui autant de fois que j'achète de nouveaux vêtements et je n'y accorde aucune importance, alors que toi, toi tu est parfait, c'est évident. C'est ça, l'image que tu as de moi alors ? »

Malgré le fait qu'elle ait commencé à parler d'une voix calme et posée, la jeune fille finissait à présent de dire ses paroles avec une tonalité plus aiguë qu'à l'ordinaire, signe qu'elle avait quelque peu haussé le ton au fur et à mesure qu'elle disait ce qu'elle avait à dire. D'avoir pensé ces phrases dans sa tête était une chose, de les dire à haute voix en était une autre. Il était beaucoup plus facile de s'emporter doucement lorsque les mots passaient le seuil de sa bouche. Pour se détendre un peu, elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette, appréciant l'inspiration avant d'expirer calmement. Elle jeta un coup d'œil en direction de Trevor qui restait interdit. Apparemment il avait l'air surpris, quelque peu déconcerté voir même soudain inquiet. Lizzie se demanda comment elle devait interprété cette réaction et préféra attendre de voir ce qu'il avait à répondre à cela. Ça ne l'empêcha pas pour autant de s'imaginer tout un tas de choses dans sa tête. Peut-être était-il dérangé par le fait que la jeune femme ait vu clair dans son petit jeu, ou alors il s'étonnait qu'elle en soit venue à cette conclusion. Dans le pire des cas, il réfléchissait à la façon dont il pourrait encore plus la blesser en continuant à lui dire ce genre de choses et en insistant sur la façon dont il la voyait.

Elle tourna la tête afin de contempler la vue qui s'offrait à elle de sa fenêtre. Grâce à la façon dont elle s'était installé sur sa chaise, elle était à une hauteur décente pour pouvoir observer l'extérieur de sa chambre, par conséquent les rues de Westown. Contemplant l'activité qui fourmillait un peu plus bas alors qu'ici, dans cette chambre, la tension était palpable, la jeune fille poussa un léger soupir, presque inaudible. Dans un geste récurent, elle approcha à nouveau sa cigarette presque entièrement consumé de sa bouche afin de tirer sa dernière bouffée de nicotine. Une fois arrivée au filtre, la jolie blonde eut l'envie de jeter son mégot par la fenêtre, pour le côté rebelle et un peu flegmatique, puis finalement se leva afin d'aller écraser sa clope dans un de ses cendriers et la laissa dedans, parmi les autres mégots. Debout à côté de son bureau, Lizzie remarqua qu'elle était plus proche de sont lit que de la chaise et décida de laisser la fenêtre ouverte afin de directement se réinstaller sur son lit douillet. Une fois assise au milieu de son gigantesque matelas, elle se remit à fixer Trevor qui se retrouvait tout seul debout, attendant la suite des événements.
Revenir en haut Aller en bas
Trevor McLadbroke

Trevor McLadbroke


messages : 25
crédits : © corpse heart.
Date d'inscription : 13/12/2009

don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. EmptyDim 13 Déc - 18:45

    Le jeune homme resta interdit lorsqu'il entendit les propos de Lizzie. Ils étaient blessants, terriblement blessants, surtout pour quelqu'un comme lui qui n'avait pas l'habitude d'affronter de telles reproches et difficultés. Les drames et les cris, ce n'étaient sincèrement pas son lot quotidien, bien au contraire. Trevor se sentait donc attaqué et complètement déstabilisé et cela devait se lire sur son visage. La froideur qu'il avait eu lorsqu'il avait prononcé ses mots semblait avoir laissée place à une profonde confusion. La jeune femme était-elle sérieuse ? Le méprenait-elle comme elle semblait l'affirmer ? Sa sincérité légendaire venait de prendre un sérieux coup. Il n'était pas parfait mais il avait toujours fait l'effort de reconnaître ses erreurs et de travailler sur elles. Il n'était pas du genre à fuir ses responsabilités mais il restait tout de même un jeune homme, avec ses défauts. Ce que lui reprochait la jeune femme était donc à ses yeux totalement injustes et cependant, son regard ne montrait pas de la colère mais bel et bien une inquiétude. Il avait entendu que la peur était le cœur de l'amour et il devait avouer que la crainte qu'il ressentait à cet instant, face à Elizabeth, était bel et bien la preuve qu'il l'aimer. Il en arriva alors à se demander comment en étaient-ils arrivés là ? Ils s'étaient formulés les pires paroles qu'ils puissent lancer à l'autre et pourtant, aucun des deux n'en semblaient extrêmement fiers ni même en ressentir une satisfaction. C'était une dispute qui ne leur ressemblait pas, c'étaient des attitudes qui ne leur étaient pas propres. Est-ce que le Westown Real Show avait finalement eu raison d'eux ? A cette idée, Trevor sentit son cœur se serrer, lui qui s'était promis de ne jamais laisser l'émission l'influencer dans sa perception et surtout, de ne pas entrer dans leur jeu. Mais à présent, il avait l'impression de s'être monumentalement fait avoir et que tout s'échappait de ses doigts sans qu'il puisse faire quoique ce soit.
    Il ne reprit pas la parole pendant de longues minutes alors qu'il devait être évident que la jeune femme attendait une réponse de sa part. Trevor se sentait cependant tellement mal qu'il ne préférait résolument pas répondre à l'accusation dont venait de faire preuve Lizzie à son encontre. Il hésitait. Devait-il croire ses mots, le prenait-elle vraiment pour un stupide type qui attendait les nouvelles de l'émission pour pouvoir faire son jugement sur les personnes qu'il aimait ? Croyait-elle vraiment qu'il la pensait être une « Marie Couche-toi là » alors que justement, il avait une estime d'elle qu'il ne pensait plus avoir à prouver ? Se pinçant les lèvres, il la regarda alors traverser la chambre, se demandant ce qu'elle désirait à présent. Peut-être attendait-elle qu'il explose en reproches à son tour ou alors son départ de son appartement. Bien sûr, aucune des deux solutions n'étaient envisageables pour l'étudiant : dans le premier cas, ce n'était évidemment pas quelque chose qu'il désirait ni même savait faire ; dans le second, c'était lui qui ne voulait pas partir – pas avant que cette situation ne fut réglée. Le jeune homme était ainsi : il détestait le goût de l'inachevé.
    Lentement alors, et contre tout attente, il se rapprocha une nouvelle fois de celle qui comptait le plus à ses yeux. Avec prudence, avec tact, il arriva à ses côtés. Il ne regardait qu'elle malgré que son regard à elle venait une fois de plus de se reposer ailleurs. C'était comme si elle non plus ne supportait plus cette dispute si soudaine. Le jeune homme pouvait clairement lire sur les traits délicats d'Elizabeth qu'elle était tout aussi affectée que lui, sinon plus. Elle était sincèrement blessée par les allusions qu'il lui avait fait au sujet d'Elias et Trevor s'en voulut instantanément et avec une telle ferveur qu'il avait bien envie de se gifler lui-même pour avoir osé traité sa petite amie de la sorte. Secouant alors la tête, à bout, il s'assit à son tour sur le matelas du lit et attrapa les deux mains de Lizzie entre les siennes, les serrant si fort et pourtant avec tant de tendresse. Le visage de Lizzie venait de se tourner vers le jeune homme lorsqu'il plongea son regard, désespéré dans le sien, comme s'il comptait s'y plonger et ne plus jamais remonter à la surface. Avec agitation et franchise, il parla enfin, d'une voix plus assurée que jamais mais à la fois aussi terriblement nouée, prouvant qu'il s'en voulait sincèrement.

    « Jamais je n'aurais cette image de toi. Je t'en prie, pardonne-moi ; j'ai parlé et réagis comme un idiot … Bien sûr, je n'aurais pas dû faire de liens entre Indiana et toi. Et surtout, jamais je n'ai voulu te fondre dans un moule quelconque. Lizzie, s'il te plait ... »

    Il n'était pas bon pour les excuses mais une chose était sûre : le jeune homme aurait pu se jeter par la fenêtre et marcher sur la cime des arbres si l'étudiante le lui demandait à cet instant. Il l'aimait tellement qu'il ne voulait surtout pas prendre le risque de la perdre, surtout pas à cause de leurs passés respectifs ou de leurs milieux sociaux. Lorsqu'ils s'étaient officiellement mis ensemble, ils s'étaient acceptés l'un et l'autre et le jeune homme était décidé à faire n'importe quel effort pour que tout ne se réduise pas comme un mauvais château de cartes. Finalement, il réussit enfin à voir ce qu'il attendait le plus dans le regard de sa petit amie. Elle flanchait. Ce simple regard suffit alors à insuffler une bouffée d'espoir au jeune homme, comme un courant d'air frais après avoir suffoqué. Sans hésiter plus longtemps, comme s'il s'était agit d'un feu vert tacite, il approcha son visage de celui de Lizzie et l'embrassa avec tellement d'avidité qu'il aurait voulu que ce baiser ne s'arrête jamais. Dans son élan, il avait lâché les mains de la jeune femme mais en garda une dans laquelle il enlaça ses doigts et pressa doucement sa prise, comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse qu'il lui eut donné à tenir. Son autre main quant à elle, se glissait derrière la nuque de Lizzie, tandis que d'un mouvement synchronisé, ils basculèrent en arrière, s'enfonçant dans le matelas pour n'en plus descendre avant des heures.



ENDED.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





don't be jealous, it's mean nothing. Empty
MessageSujet: Re: don't be jealous, it's mean nothing.   don't be jealous, it's mean nothing. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
don't be jealous, it's mean nothing.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUM TEST ; hystee. :: T E S T . C A T E G O R I E :: RPs :: LIZOR.-
Sauter vers: